Association des professeurs de français de la République de Macédoine

Cérémonie de remise des prix du concours « Poèmes en herbe »

 

Poèmes en herbe

La cérémonie de remise des prix du concours

« poèmes en herbe », organisé par l’Association Libanaise des Enseignants de Français « ALEF » en partenariat avec l’Institut Français du Liban « IFL » et la Fédération Internationale des Enseignants de Français « FIPF », a eu lieu le 20 mai 2021 à 16 H, 00 sur Zoom. Elle s’est déroulée, dans une belle ambiance festive animée par l’enthousiasme et l’amour de la poésie.

Etaient au rendez des mots, des sons et des couleurs d’un monde féerique Mesdames Nathalie Aoun, Coordinatrice de français au Paradis d’enfants, Mme Nancy Anaissy , coordinatrice au Collège Oriental de Zahlé, Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, la Présidente de l’ALEF, les membres du Bureau Central, Mesdames Maha Husseini, Ilham Slim-Hoteit, Joséphine Akl, Faten Khaled Kobrosli, Odette Yenni, Hend Rif, et M. Habib Zorkot . Enseignants, élèves, conseillers pédagogiques, responsables de l’éducation étaient également au rendez-vous. Après le discours d’accueil de la présidente de l’ALEF, Mme Sophie Nicolaïdès –Salloum, M. Habib Zorkot, le webmaster, a partagé son écran pour présenter les textes des participants : « Jennifer Boutros et Lourdes El-Asmar essaient de faire jaillir l’espoir malgré toute l’horreur qu’on voit actuellement. Poème illustré par Lara Maroun. Noel Aoude a recours à son droit de rêver afin de trouver la liberté et le bonheur. Eddy Mansour, aidé par le dessin de Tia-Maria Baz, essaie dans son poème « La cité des cultures » de faire revivre toute la grandeur de Beyrouth. Justin Makhlouf nous invite à surmonter toutes les difficultés de la vie et de croire à l’espoir. Son poème « Le Liban et l’espoir » est illustré par Pierre Abi Raad. Elie Joe Chaaya présente la douleur et les pertes causées par l’explosion de Beyrouth. Charbel Karam illustre la catastrophe.

Noel Aoude appelle à la résurrection du Liban. Son poème est illustré par Clara Lichaa, Nour Darwiche fait une prière à Dieu pour sauver le Liban. Le dessin de Toufic Zgheib accompagne son poème « Mon Liban abandonné ».« Mon pays » est un poème qui nous conduit de la montagne à Beyrouth puis à Baalbeck. Marcelino Akiki nous mène à un voyage embelli par le chant de la nature décoré par le dessin d’Elio Jreij. Georges Chaker lance un appel aux immigrés pour retrouver la terre natale. Son poème est illustré par Andréa Daou.

Charbel Bakhos nous met en garde contre les réseaux sociaux qui représentent le déversoir des « covidiots ».

Yara Daccache lance un appel afin de protéger la terre de l’affreux ennemi qu’est le coronavirus. Son poème est illustré par Shirly Lahoud.

Noel Aoude affronte le virus et lui lance un défi : On va gagner cette guerre grâce au vaccin. Serena Yammouni illustre le poème. Le thème de la mère-nature est ouvert avec Tia Hatem qui présente l’été comme la plus belle des saisons. Lara Maroun illustre ce poème. Zakhia Bassil parle des secrets de la nuit qui varient entre l’anxiété et le bonheur ; selon lui, seul le temps pourra les révéler. Yara Daccache illustre ce thème.Aya Nasr et Héléna Zaynati nous révèlent leur joie à l’arrivée du printemps. Christie Boulos Nakhoul illustre ce bonheur avec un dessin représentant l’amour. Judy Harb nous invite à bien réfléchir avant d’agir, à utiliser sa tête avant de passer à la fête, et ceci à travers sa fable « Maître chat et Madame souris ». Graciana El-Kreidy écrit et illustre son poème « Ô magnifique printemps » : un tableau de verdure et de joie de la nature. Maria Ajia trouve dans la nuit un temps pour penser et revivre des souvenirs passés. Son poème est illustré par Zakhia Bassil.Yara Daccache, Maria Batanian et Guitta Choucair, aidées par le dessin de Mathéos Barhouche, valorisent le noble thème de l’amitié éternelle. Bechara Madi exprime ses sentiments envers son vrai ami, et Joyce Bercachy montre la valeur de l’Union et de l’amitié ».

A suivi, l’entretien des élèves par Mme Ilham Slim-Hoteit : ce fut un réel plaisir d’entendre les réponses des élèves aux questions posées. Leur joie, leur émotion, leur sincérité et leur implication dans un projet qui leur tient à cœur, furent impressionnantes.

Mme Hend Rif , membre du bureau central de l’ALEF, initiatrice du concours a pris la parole : « Bonsoir à tous, je tiens avant tout à féliciter tous les élèves qui ont participé et Bravo pour leurs efforts, leurs belles poésies et leurs dessins si touchants. J’avais fait connaissance avec ALEF, il y a quelques années en travaillant la BD et j’en gardais un bon souvenir, puis l’année passée, on a participé au concours du conte, qui est mon genre favori, et qui a été un vrai plaisir. Et voilà que cette année grâce à Mme Ilham Slim-Hoteit, j’ai eu l’occasion de passer de l’autre côté en préparant à mon tour ce concours. Au fait j’avais entamé ce projet en tant que documentaliste avec mes élèves, mais à cause du confinement subit on a dû l’interrompre et voilà qu’aujourd’hui j’assiste à son achèvement par le travail touchant et magnifique de ces futurs poètes, venus d’autres établissements !!! Je voudrais aussi remercier Mme Faten Kobrossli qui, suite à sa formation, m’a donné le goût à la poésie et à mon tour j’ai encouragé mes jeunes à inventer leurs propres poèmes que je publierai dans notre Palmarès.

Grand merci, du fond du cœur, à Mme Sophie Salloum, Mme Ilham Hoteit et M. Zorkot. Ainsi que toutes les collègues et les participants pour cette nouvelle expérience qui m’a beaucoup apportée ».

Enfin le moment fort est arrivé, la Présidente de l'ALEF, Mme Sophie Nicolaidès-Salloum a proclamé les prix :

Collège oriental Zahlé :

Lauréats

Kaitlyn Abi Rached, John El Kalaany,Mike Tannouri,Rita Akiki,Sami Khazzaka

Prix spécial

Catherine Chaanine, Gaelle Boulos, Joud Samaan, Leia Younes, Héléna Melhem

Ecole Paradis d'Enfants

Lauréats

Charles Bakhos ,Edy Mansour,Maria Ajia +Zakhia Bassil, Noël Aoudé +Séréna Yammouni

Yara Daccache

Prix spécial

Graciana El Kreidy,Judy Harb,Justin Makhlouf + Pierre Abi Raad,Marcelino Akiki + Elio Jreij

Tia Maria Baz

Quelques retours :

- « Je tiens à remercier l'ALEF pour ce beau projet. C'était simple, intéressant et très touchant. Les élèves ont apprécié la liberté d'écrire sans contrainte. Pendant la réalisation de cette tâche, ils ont montré un enthousiasme sans pareil. Mais à travers leurs poèmes, nous avons senti des âmes tristes, voire traumatisées, et ce projet a été une sorte de thérapie. En lisant leurs écrits j'étais très émue. Et je suis sûre que délibérer n'a pas été une tâche facile pour vous. Enfin, je remercie les enseignantes qui les ont accompagnés et encouragés » (Mme Nathalie Aoun).

- « D’un concours à l’autre je me réjouis de découvrir les talents riches des

enfants du Liban. Bravo madame Hind Rif, votre proposition du concours « Poèmes en herbe » nous a fait découvrir aujourd’hui différents souffles poétiques desquels jaillissent un vaste monde mêlant réalité et rêveries, ombre et lumière, mots et sensations, couleurs et création du sens. La poésie est vivante par le dire, l’écrit, le lire et la transdisciplinarité.

Nous découvrons des poèmes lyriques qui chantent l'amour,la liberté, la fraternité et qui nous font penser à Pablo Neruda et Lamartine. D’autres poèmes plus engagés dénoncent l’injustice, les souffrances et le désespoir. Les poètes en herbe regardent le monde, inventent le monde et agissent sur le monde.

Je félicite les enseignants de français qui appliquent la pédagogie active. Entre la tâche individuelle créer le poème et l’illustrer par un dessin présenté par la même personne) et la tâche collective (poème inventé par une personne, interprété par une autre personne pour être illustré d’un dessin), les enseignants favorisent non seulement l’écriture et la lecture, mais aussi la lecture critique" (Dr.Faten Kobrosli).

- « Je remercie l'ALEF pour cette expérience à la fois émouvante et créative. Je félicite tous les étudiants pour leurs efforts et leurs œuvres exceptionnelles. J'ai admiré leur courage. Chacun d'eux a été libre de choisir le sujet de son poème et je suis ravie de retrouver leur âme d'artiste se révéler à travers ce concours. Toutes ces créations prouvent à quel point les arts sont indispensables à l'expression de soi. À mes yeux, tout le monde est vainqueur car tout ce travail a été fait avec le cœur. Merci infiniment pour cette belle opportunité . Je remercie l'ALEF pour cette expérience à la fois émouvante et créative ». (Mme Antonella Ghazara).

Ilham slim-Hoteit

La Secrétaire Générale de l’ALEF

 

Poèmes en herbe

La cérémonie de remise des prix du concours

« poèmes en herbe », organisé par l’Association Libanaise des Enseignants de Français « ALEF » en partenariat avec l’Institut Français du Liban « IFL » et la Fédération Internationale des Enseignants de Français « FIPF », a eu lieu le 20 mai 2021 à 16 H, 00 sur Zoom. Elle s’est déroulée, dans une belle ambiance festive animée par l’enthousiasme et l’amour de la poésie.

Etaient au rendez des mots, des sons et des couleurs d’un monde féerique Mesdames Nathalie Aoun, Coordinatrice de français au Paradis d’enfants, Mme Nancy Anaissy , coordinatrice au Collège Oriental de Zahlé, Mme Sophie Nicolaïdès-Salloum, la Présidente de l’ALEF, les membres du Bureau Central, Mesdames Maha Husseini, Ilham Slim-Hoteit, Joséphine Akl, Faten Khaled Kobrosli, Odette Yenni, Hend Rif, et M. Habib Zorkot . Enseignants, élèves, conseillers pédagogiques, responsables de l’éducation étaient également au rendez-vous. Après le discours d’accueil de la présidente de l’ALEF, Mme Sophie Nicolaïdès –Salloum, M. Habib Zorkot, le webmaster, a partagé son écran pour présenter les textes des participants : « Jennifer Boutros et Lourdes El-Asmar essaient de faire jaillir l’espoir malgré toute l’horreur qu’on voit actuellement. Poème illustré par Lara Maroun. Noel Aoude a recours à son droit de rêver afin de trouver la liberté et le bonheur. Eddy Mansour, aidé par le dessin de Tia-Maria Baz, essaie dans son poème « La cité des cultures » de faire revivre toute la grandeur de Beyrouth. Justin Makhlouf nous invite à surmonter toutes les difficultés de la vie et de croire à l’espoir. Son poème « Le Liban et l’espoir » est illustré par Pierre Abi Raad. Elie Joe Chaaya présente la douleur et les pertes causées par l’explosion de Beyrouth. Charbel Karam illustre la catastrophe.

Noel Aoude appelle à la résurrection du Liban. Son poème est illustré par Clara Lichaa, Nour Darwiche fait une prière à Dieu pour sauver le Liban. Le dessin de Toufic Zgheib accompagne son poème « Mon Liban abandonné ».« Mon pays » est un poème qui nous conduit de la montagne à Beyrouth puis à Baalbeck. Marcelino Akiki nous mène à un voyage embelli par le chant de la nature décoré par le dessin d’Elio Jreij. Georges Chaker lance un appel aux immigrés pour retrouver la terre natale. Son poème est illustré par Andréa Daou.

Charbel Bakhos nous met en garde contre les réseaux sociaux qui représentent le déversoir des « covidiots ».

Yara Daccache lance un appel afin de protéger la terre de l’affreux ennemi qu’est le coronavirus. Son poème est illustré par Shirly Lahoud.

Noel Aoude affronte le virus et lui lance un défi : On va gagner cette guerre grâce au vaccin. Serena Yammouni illustre le poème. Le thème de la mère-nature est ouvert avec Tia Hatem qui présente l’été comme la plus belle des saisons. Lara Maroun illustre ce poème. Zakhia Bassil parle des secrets de la nuit qui varient entre l’anxiété et le bonheur ; selon lui, seul le temps pourra les révéler. Yara Daccache illustre ce thème.Aya Nasr et Héléna Zaynati nous révèlent leur joie à l’arrivée du printemps. Christie Boulos Nakhoul illustre ce bonheur avec un dessin représentant l’amour. Judy Harb nous invite à bien réfléchir avant d’agir, à utiliser sa tête avant de passer à la fête, et ceci à travers sa fable « Maître chat et Madame souris ». Graciana El-Kreidy écrit et illustre son poème « Ô magnifique printemps » : un tableau de verdure et de joie de la nature. Maria Ajia trouve dans la nuit un temps pour penser et revivre des souvenirs passés. Son poème est illustré par Zakhia Bassil.Yara Daccache, Maria Batanian et Guitta Choucair, aidées par le dessin de Mathéos Barhouche, valorisent le noble thème de l’amitié éternelle. Bechara Madi exprime ses sentiments envers son vrai ami, et Joyce Bercachy montre la valeur de l’Union et de l’amitié ».

A suivi, l’entretien des élèves par Mme Ilham Slim-Hoteit : ce fut un réel plaisir d’entendre les réponses des élèves aux questions posées. Leur joie, leur émotion, leur sincérité et leur implication dans un projet qui leur tient à cœur, furent impressionnantes.

Mme Hend Rif , membre du bureau central de l’ALEF, initiatrice du concours a pris la parole : « Bonsoir à tous, je tiens avant tout à féliciter tous les élèves qui ont participé et Bravo pour leurs efforts, leurs belles poésies et leurs dessins si touchants. J’avais fait connaissance avec ALEF, il y a quelques années en travaillant la BD et j’en gardais un bon souvenir, puis l’année passée, on a participé au concours du conte, qui est mon genre favori, et qui a été un vrai plaisir. Et voilà que cette année grâce à Mme Ilham Slim-Hoteit, j’ai eu l’occasion de passer de l’autre côté en préparant à mon tour ce concours. Au fait j’avais entamé ce projet en tant que documentaliste avec mes élèves, mais à cause du confinement subit on a dû l’interrompre et voilà qu’aujourd’hui j’assiste à son achèvement par le travail touchant et magnifique de ces futurs poètes, venus d’autres établissements !!! Je voudrais aussi remercier Mme Faten Kobrossli qui, suite à sa formation, m’a donné le goût à la poésie et à mon tour j’ai encouragé mes jeunes à inventer leurs propres poèmes que je publierai dans notre Palmarès.

Grand merci, du fond du cœur, à Mme Sophie Salloum, Mme Ilham Hoteit et M. Zorkot. Ainsi que toutes les collègues et les participants pour cette nouvelle expérience qui m’a beaucoup apportée ».

Enfin le moment fort est arrivé, la Présidente de l'ALEF, Mme Sophie Nicolaidès-Salloum a proclamé les prix :

Collège oriental Zahlé :

Lauréats

Kaitlyn Abi Rached, John El Kalaany,Mike Tannouri,Rita Akiki,Sami Khazzaka

Prix spécial

Catherine Chaanine, Gaelle Boulos, Joud Samaan, Leia Younes, Héléna Melhem

Ecole Paradis d'Enfants

Lauréats

Charles Bakhos ,Edy Mansour,Maria Ajia +Zakhia Bassil, Noël Aoudé +Séréna Yammouni

Yara Daccache

Prix spécial

Graciana El Kreidy,Judy Harb,Justin Makhlouf + Pierre Abi Raad,Marcelino Akiki + Elio Jreij

Tia Maria Baz

Quelques retours :

- « Je tiens à remercier l'ALEF pour ce beau projet. C'était simple, intéressant et très touchant. Les élèves ont apprécié la liberté d'écrire sans contrainte. Pendant la réalisation de cette tâche, ils ont montré un enthousiasme sans pareil. Mais à travers leurs poèmes, nous avons senti des âmes tristes, voire traumatisées, et ce projet a été une sorte de thérapie. En lisant leurs écrits j'étais très émue. Et je suis sûre que délibérer n'a pas été une tâche facile pour vous. Enfin, je remercie les enseignantes qui les ont accompagnés et encouragés » (Mme Nathalie Aoun).

- « D’un concours à l’autre je me réjouis de découvrir les talents riches des

enfants du Liban. Bravo madame Hind Rif, votre proposition du concours « Poèmes en herbe » nous a fait découvrir aujourd’hui différents souffles poétiques desquels jaillissent un vaste monde mêlant réalité et rêveries, ombre et lumière, mots et sensations, couleurs et création du sens. La poésie est vivante par le dire, l’écrit, le lire et la transdisciplinarité.

Nous découvrons des poèmes lyriques qui chantent l'amour,la liberté, la fraternité et qui nous font penser à Pablo Neruda et Lamartine. D’autres poèmes plus engagés dénoncent l’injustice, les souffrances et le désespoir. Les poètes en herbe regardent le monde, inventent le monde et agissent sur le monde.

Je félicite les enseignants de français qui appliquent la pédagogie active. Entre la tâche individuelle créer le poème et l’illustrer par un dessin présenté par la même personne) et la tâche collective (poème inventé par une personne, interprété par une autre personne pour être illustré d’un dessin), les enseignants favorisent non seulement l’écriture et la lecture, mais aussi la lecture critique" (Dr.Faten Kobrosli).

- « Je remercie l'ALEF pour cette expérience à la fois émouvante et créative. Je félicite tous les étudiants pour leurs efforts et leurs œuvres exceptionnelles. J'ai admiré leur courage. Chacun d'eux a été libre de choisir le sujet de son poème et je suis ravie de retrouver leur âme d'artiste se révéler à travers ce concours. Toutes ces créations prouvent à quel point les arts sont indispensables à l'expression de soi. À mes yeux, tout le monde est vainqueur car tout ce travail a été fait avec le cœur. Merci infiniment pour cette belle opportunité . Je remercie l'ALEF pour cette expérience à la fois émouvante et créative ». (Mme Antonella Ghazara).

Ilham slim-Hoteit

La Secrétaire Générale de l’ALEF

 

Fichier(s) attaché(s)Taille
screenshot_10.png792.91 Ko