Association des professeurs de français de la République de Macédoine

Atelier "Travailler avec le TBI" - groupe B

 

Ce samedi 21 février 2015, c’est le groupe B qui s’est réuni pour la deuxième partie du projet FIP visant à introduire les nouvelles technologies en classe de langue française.

Cette fois-ci, c’est Mme Spomenka Šabić qui a pris la parole pour nous montrer le fonctionnement interactif de la méthode Adosphère avec ordinateur et projecteur. Nous avons ainsi compris que nous pouvons aussi utiliser les outils numériques sans pour autant avoir de TBI.

En a suivi une discussion plus technique sur l’utilisation de la clé USB et d’une analyse financière de l’achat de ces méthodes. Il semblerait finalement que l’achat de la clé ne revienne pas plus cher à l’achat que toute la méthode version papier.

Après un rapide rappel de notre « devoir » concernant notre inscription sur Edmodo, Mme Mirjana Franić nous a annoncé la prochaine rencontre où Benjamin viendra nous parler de son expérience pratique en Irlande relatant l’utilisation d’Edmodo avec ses élèves.

Revenant après la pause vers nos méthodes interactives, cette fois-ci avec «Le Nouveau taxi» et «Alter ego», Mme Mirjana Franić nous a demandé de préparer une leçon. Alors que le premier groupe s’est occupé de l’introduction du sujet : Erasmus, le deuxième nous a fait voyager à travers l’étude d’un témoignage alors que le troisième s’est appliqué à l’étude de la règle et des exercices grammaticaux. La réalisation sur le TBI de nos préparations nous a montré qu’il est préférable de ne pas compliquer les aspects techniques pour laisser toute sa place à l’enseignement et qu’il est toujours utile d’avoir une solution de repli si la version interactive ne fonctionne pas ce jour-là !

Une fois de plus, pour finir ce compte rendu voici les réflexions de notre présidente : Nous n’utiliserons sans doute pas toutes le savoir dispensé durant ces séances mais si grâce à elles quelques-unes d’entre nous se lancent dans l’utilisation des méthodes interactives dans l’apprentissage de la langue française et forment à leur tour d’autres collègues de travail, ce projet n’aura pas été vain. Je rajouterai qu’il nous faut surtout trouver le temps de manipuler cette technique pour se l’approprier et la maîtriser afin de pouvoir l’utiliser avec plaisir et permettre à nos élèves d’apprendre avec les techniques de leur temps.

Florence Nigron Dautović

Organisé par l'ACPF, notre second atelier de réflexions et de pratiques sur le thème des nouvelles technologie pour l'enseignement du français  a eu lieu le 21 février 2015 de 9h à 13h. Nous étions 15 personnes présentes et très motivées par les échanges et les travaux élaborés par nos deux intervenantes: Madame Spomenka Šabić et Madame Mirjana Franić.

En première partie d'atelier Mme Spomenka Šabić  nous a présenté sa façon d'utiliser la méthode numérique d'Adosphère  et tous les outils prévus pour un usage optimum des nombreuses ressources à disposition (ressources classiques : livre de l'élève, cahier d'exercices, guide pédagogique, mais aussi les très nombreuses ressources complémentaires associées:  vidéos,  documents audio, images,animations interactives avec leurs fichiers d'exercices spécifiques). Son expérience nous a mené à réaliser combien les nouvelles technologies dans l'enseignement amélioraient les conditions de travail de l'enseignant en lui économisant du temps et par conséquent en lui laissant plus de  place pour la créativité et la conception de cours personnalisés et interactifs.  Grâce aux mises en situation nous avons pris la mesure des possibilités offertes aux enseignants dans l'organisation de leurs cours  et aux élèves dans la place qui leur est donnée d'agir , d'interagir, et de s'autoévaluer.

Madame Mirjana Franić, dans un second temps, nous a permis d'approfondir la manipulation d'un manuel numérique à travers:  Alter Ego plus. Madame Mirjana Franić  a insisté sur la perspective actionnelle et réflexive de ces nouvelles méthodes qui à travers des dossiers projets et tâches mobilisent l'intérêt des élèves et leur permet des progressions plus rapides.

Madame Mirjana Franić forte de ses convictions et de son expérience, nous a incité à ne pas craindre de modifier nos habitudes et à réfléchir à tout ce que nous pourrions retirer de bénéfique pour nous même et pour nos apprenants,  en adoptant les nouvelles technologies dans l'enseignement. Elle a insisté sur la nécessité de ne pas confondre:  intéresser les élèves  (c'est à dire leur transmettre des savoirs et des compétences par des activités motivantes)  et simplement les amuser, les divertir, ce qui n'est pas notre objectif.

Après ces deux présentations  et manipulations d'outils,  en troisième partie, les participants  ont eu pour tâche de travailler par groupes de quatre,  afin d'élaborer  une leçon en utilisant les possibilités d'un manuel numérique et accessoirement d'un  TBI. Cette expérience pratique  a incité les enseignants à envisager une séance de cours  d'une nouvelle façon, en plaçant notamment l'élève vraiment au centre des activités.  De  nouvelles questions  et de nouveaux problèmes  sont apparus qu'il a fallu  résoudre  ensemble.  Si tout semblait simple et  évident  pendant les présentations de Mesdames Šabić et Franić  il manquait aux différents groupes  l' expérience et  la pratique, néanmoins, la motivation de chacun a permis de contourner les difficultés présentes et d'entrevoir les moyens de les résoudre à l'avenir.  

Nous avons conclu que l'usage des nouvelles technologies nous ouvraient de  grandes possibilités pour concevoir facilement des cours plus attrayants et motivants avec des contenus riches et innovants .

Après ces ateliers de l'ACPF, il est maintenant évident que les nouvelles technologies motivent les professeurs, qu'elles  les incitent  à  réfléchir sur leurs propres méthodes de travail,  sur les conditions d'enseignement et les documents qu'ils utilisent chaque jour.

Marie Jocelyne Kantarci et Iva Dubravica